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Se lancer en affaires est une expérience pleine de surprises, de chemins inconnus, de nouvelles rencontres, de succès et d'échecs. Le terme entrepreneur lifestyle résume assez bien les journées généralement un peu folles et pas tout à fait planifiées qui composent le quotidien de la petite entreprise.
Personnellement, je me suis lancé en affaires en 2009 et mon entreprise est passée par une multitude de phases depuis. Au départ, je ne connaissais rien à l'entrepreneuriat. Ma famille immédiate ne compte aucun entrepreneur. Ma famille élargie n'en contient que quelques-uns. Pire encore, mon arrière-grand-père avait une compagnie d'huile à chauffage et a fait faillite. Mon grand-père a aussi fait faillite à la fin de sa vie, après avoir investi dans un dépanneur... Disons que lorsque je parlais de me lancer en affaires dans ma famille, on tentait de me faire changer d'idée!
Je me suis donc lancé dans cette aventure avec seulement quelques conseils en poches. Je croyais naïvement qu'en achetant une annonce dans un journal, les contrats se mettraient à entrer et l'entreprise serait lancée et viable. Et bien, pas tout à fait...
J'ai alors retroussé mes manches, trouvé des gens pour m'aider. J'ai créé une offre de services, des outils pour m'aider (dont l'Assistemps!) et j'ai persévéré.
À la suite de discussions avec des utilisateurs de l'Assistemps, je me suis rendu compte que l'entrepreneuriat, bien qu'à la mode, n'avait toujours pas vraiment de mode d'emploi. Et les groupes Facebook d'entrepreneurs se posent généralement toujours les mêmes questions. Je me suis alors dit que je pourrais aider les entrepreneurs et travailleurs autonomes à se lancer en affaires en leur partageant le fruit de mes recherches et de mon expérience dans cette série de blogues intitulée Se lancer en affaires. N'hésitez pas à m'écrire pour poser vos questions auxquelles je répondrai dans de futurs articles!
Voici qui termine l'introduction! Passons maintenant au sujet principal :
Vous avez une idée géniale de nouveau produit ou service? Vous venez de quitter votre emploi? Vous avez une passion que vous voulez partager avec le monde?
Il y a probablement autant de bonnes raisons de se lancer en affaires qu'il y a d'entrepreneurs! Je crois cependant qu'il y a toujours au moins deux points à analyser plus en détail lorsqu'on songe à se lancer : est-ce que mon entreprise peut être rentable et qui seront mes clients.
Cette question économique est fondamentale, sachant que 80% des entreprises ferment en moins de 5 ans.
À cette étape, il est bien de réfléchir à combien votre produit/service vous coûte à produire et combien vous pensez le vendre.
Quels seront vos frais fixes? Frais de bureau, ordinateurs, outils, frais de professionnels (comptables, avocats), frais d'employés ou de sous-traitance, publicité, électricité, site web, frais bancaires, etc.
En ayant en tête tous ces profits et dépenses, calculez maintenant quel volume de ventes sera nécessaire pour que votre entreprise soit rentable.
Il est possible d'obtenir de l'aide financière lorsqu'on se lance en affaires, mais certains secteurs, comme l'informatique, sont moins populaires auprès des institutions prêteuses. Si vous avez besoin de financement, un plan d'affaires sera nécessaire. Un futur article contiendra de l'information sur ce sujet.
Personnellement, je crois qu'il vaut mieux partir petit pour tester le marché et ainsi minimiser les risques financiers. Démarrez avec seulement quelques produits, démarrez à temps partiel, démarrez depuis votre maison ou votre garage. Dans mon cas, j'ai lancé mon entreprise à temps partiel de la maison, car je n'avais pas les moyens financiers de quitter mon emploi. Ce lancement progressif m'a permis de mieux connaître le monde des affaires, de mieux définir mon offre de service et de mieux cerner ma clientèle.
Il s'agit également d'une question très importante : à qui allez-vous vendre vos produits et services?
L'erreur la plus commune est de surestimer le marché visé. Par exemple, je vais vendre au Québec qui a une population de 8 000 000 d'habitants. Si seulement 1% des Québécois achètent mon produit, j'aurai 80 000 clients. Oui, je sais, j'ai pris un exemple un peu grossier, mais pour avoir vu les estimations de certains entrepreneurs, ce n'est pas si loin ?.
Il vaut mieux débuter avec un marché plus ciblé même s'il est plus petit et de voir quelle est la réponse à votre offre. Il existe des spécialistes dans ce secteur, tels que les stratèges marketing, qui pourront vous aider à définir votre client type ou persona.
Et n'oubliez pas qu'il faut rejoindre vos clients! Comment vos clients recevront-ils votre offre de service? Votre catalogue de produits?
Il y a évidemment plusieurs options possibles, mais elles sont de plus en plus difficiles et/ou coûteuses à mettre en application. Publicités sur les médias sociaux, envois d'infolettres, référencement de votre site web, réseautage, etc.
Personnellement, à part l'annonce dans un journal qui a fait chou blanc, je n'ai pas beaucoup mis l'emphase sur la publicité au départ. Comme mes clients sont des entreprises et des travailleurs autonomes, j'ai tenté d'aller les rencontrer lors d'activités de réseautage. Une fois que j'ai eu quelques clients, le bouche-à-oreille m'a permis d'être plus en demande et d'adapter mon offre de service en fonction des besoins de mes nouveaux clients.
Je crois que la leçon à retenir est d'aller rencontrer vos clients potentiels face à face, autant que faire se peut aujourd'hui... De leur poser des questions sur leurs besoins. Vous pourrez ainsi obtenir de précieuses informations sur vos clients types et adapter votre offre de services. Et qui sait, peut-être signer vos premiers contrats?
N'hésitez pas à m'envoyer vos questions. Il me fera plaisir d'y répondre dans de futurs articles!
Simon Lacasse, ing
Concepsim
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